Deux fois par mois, découvrez l’un des talents de l’équipe Polycorne, et nous avons gardé le meilleur pour la fin! Cette semaine: Jérémie.
Quel est ton rôle chez Polycorne?
Je suis directeur artistique. Cela veut dire que je m’assure que tous les aspects artistiques du jeu suivent les idées que nous avons définies. Comme par exemple :
- Vérifier la cohérence entre les assets (menu, modèles 3D, textures, data viz, …)
- Guider et aider l’équipe sur les nouvelles productions graphiques
- Identifier des partenaires qui peuvent nous accompagner
De plus, comme Polycorne est une petite structure, j’ai également en charge beaucoup d’autres roles, comme la gestion de projet, les ressources humaines, le suivi des ventes, le marketing, …
Je contribue aussi au développements et à l’amélioration des process : j’ai récemment mis en place un process de CI/CD entre GIT, Unity et Steam qui build et distribue automatiquement le jeu suite à des mises à jour du code. Une série d’articles sera bientôt plubliée à ce sujet.
Pourquoi tu veux faire des jeux vidéo?
Au tout début de ma carrière, j’ai travaillé pour des hébergeurs de serveurs de jeux vidéo et dans d’importants services informatiques.
J’ai eu l’occasion d’échanger avec l’industrie du jeu vidéo : marketeurs, éditeurs, développeurs, community managers, … C’était vraiment hyper intéressant et stimulant. Une partie de mon job était créative, l’autre techniques. C’est cette première qui me manquait. J’adore le process de création, depuis l’idée sur le papier, en passant par les lignes de code pour finir avec les playtests (même si beaucoup déteste cette dernière étape).
Intéragir avec ce que vous avez contribuer à créer est une sensation incroyable ! Et puis voir les autres intéragir à leur tour avec est un sentiment encore plus fort 🙂
Quel est ton jeu favori?
Sans aucune hésitation : Battelfield 1942. Pour deux raisons.
C’est le premier jeu qui permettait à un grand nombre de joueurs de se battre, conduire, piloter et travailler tous ensemble pour emporter la victoire. Le skill n’était pas la principale qualité pour gagner mais le teamplay ! 8 joueurs moyens qui travaillaient bien ensemble étaient 10x plus puissant que 8 progamers se criant dessus. Et vous pouvez facilement deviner que je faisais parti de la 1ère catégorie ^^
La 2ème raison est purement subjective : j’avais 16 ans à cette époque et j’ai énormément de superbes souvenirs avec mes amis lorsque l’on jouaient durant les LAN party. Ce jeu nous a apporté teeeeellement de fun : des batailles épiques et bien organisées aux instants fous de cascades totalement improvisés. Imaginez deux soldats allemands et américains faisant la course, à fond la caisse, pendant que leur coéquipiers leur lancent des grenades et des mines. Ce n’est clairement pas ce que les développeurs avaient prévu à l’origine ^^
A quel jeu as-tu le plus joué?
A part BF 1942 pour les raisons que j’ai exposé avant : Factorio.
Je pense avoir passé plus de 1000 heures sur ce jeu. Construire une usine automatisée de A à Z en prendant en considération l’énergie, la pollution, les matières premières limitées, la place, puis se balader au milieu de sa création et la regarder fonctionner… ou bruler … c’est tellement… orgasmique 😀
Et le tout premier?
Le premier que je me souvienne est Excelsior : un très vieux jeu PC. Mes parents ne voulaient pas que nous ayosn de console à la maison. Mais mon père avait acheté un PC à ma mère pour ses études d’économat. Et devinez quoi ? Mon petit frère, mon père et moi l’utilisions essentiellement pour jouer !
Excelsior était un RPG qui était fait avec des tiles de type caractères ASCII. Je ne comprenais pas réellement ce que je faisais mais c’était assez explicite pour que je puisse y inventer ma propre histoire. Je pense que je n’ai pas réussi à passer le premier chapitre à l’époque (peut-être parceque c’était un Shareware).
Quel a été ton parcours pour rejoindre Polycorne?
Je travaille depuis plus de 10 dans des services informatiques de grands groupes industriels. J’ai démarré en tant qu’ingénieur systèmes/réseau puis j’ai glissé vers le management d’équipe. Ces expériences ont été très utiles pour l’aventure Polycorne : gestion de budget, d’équipes, de projets, transformation de vision en stratégie… C’était en quelques sortes une autre forme de création, mais une forme de création quand même. J’utilise au quotidien presque toutes ces compétences acquises.