Comment allez-vous implémenter le système de réélections ?

Le système d’élections sera périodique. Tous les 4 ans dans le jeu, de nouvelles élections se lancent et seront l’occasion pour le maire de monter de niveau : le vote des citoyens pourra en décider. Pour que les citoyens votent pour vous, il faut qu’ils soient heureux dans votre ville. A l’inverse, avoir plus de 50% d’habitants mécontents ne jouera pas en votre faveur, et vous ne serez pas réélu. Nous nous sommes calqués sur la réalité du monde occidental, c’est-à-dire les élections municipales. Il y aura donc une épreuve pour passer ce checkpoint dans le jeu, et si le joueur n’arrive pas à le passer, ce sera Game Over.

Quels seront les changements par rapport aux versions actuelles du jeu ?

En effet, tout cet aspect politique n’est pas encore implémenté, à l’exception de ce qu’on peut voir dans le Twitter des Silizens. Les abonnés serviront à mesurer et à montrer quelle est la popularité du maire par rapport à ses citoyens. L’interface est en train d’être développée : où se trouve la population heureuse et malheureuse ? Combien y a-t-il d’abonnés et de non abonnés au maire ? Toutes les données analytiques qui vont autour de la politique seront visibles, ainsi que les pop ups de jeu avec les événements de réélections. Le joueur pourra savoir s’il est bon dans les sondages ou non, quels sont les problèmes à résoudre avant les élections afin d’être réélu et de pouvoir continuer à jouer. Les rangs du maire seront également ajoutés, qui permettront de débloquer de nouveaux bâtiments en fonction des nouveaux besoins. Plus le rang de maire est élevé, et plus les besoins des citoyens à satisfaire seront importants.

Essayez-vous de rendre la durée de jeu illimitée ?

Effectivement, nous aspirons à faire un jeu créatif. Le but est d’une part de donner un outil aux joueurs pour jouer avec l’algorithme d’évolution d’une ville en fonction de ce qu’il va construire, et d’autre part lui donner les outils pour qu’il puisse développer sa créativité, comme une toile sur laquelle le joueur pourra peindre, effacer et recommencer à l’infini en fonction de ses envies. La durée de vie illimitée est en relation avec les outils créatifs qu’offrent le jeu. Comme dans tous les CityBuilders, la durée de jeu est illimitée, il n’y a pas d’objectif de fin. Ici, tant que vous avez de l’argent et tant que les citoyens votent pour vous, le jeu continue et vous pouvez continuer de faire ce que vous voulez.

A quelle concurrence le joueur devra-t-il faire face lors des élections ?

Lorsque les élections arriveront tous les 4 ans, le joueur devra faire face à un opposant politique fictif qui confrontera ses idées face à celles du maire. Cette opposition sera ajoutée pour l’histoire et le côté narratif.

Comment sera ajustée la difficulté de jeu par rapport au joueur ? Sera-t-elle croissante ?

Il y a deux façons de gérer la difficulté : la première lorsque le joueur commence une partie et qu’il peut choisir le niveau de difficulté (qui fera varier différents paramètres ensuite), tandis que la seconde est une difficulté subie par le joueur, qui est due à la progression et à l’augmentation des besoins et des choses à gérer lors de sa progression. Le niveau de difficulté de jeu sera lié au niveau de développement de la ville. Lors des premières élections municipales, les challenges sont moindres car la ville est moins développée et que les citoyens ont moins d’attentes. Plus la ville est développée, plus leurs attentes sont grandes, et plus il y aura de points sur lesquels les citoyens seront mécontents. « With a great city comes great responsabilities ».

Que faudrait-il faire pour être le maire idéal et être réélu à coup sûr ?

Pour être le maire idéal, je pense qu’il faut construire sa ville petit à petit, suivre ses citoyens et optimiser la densité de population et la productivité de ses entreprises. Il faut avant tout penser à résoudre les problèmes de ses citoyens avant de chercher à « expand » sa ville, ce qui signifie qu’il faut donc rendre ses citoyens heureux également. Le jeu met à disposition plusieurs outils afin d’améliorer la compréhension du joueur, et lui permettre de savoir pourquoi les habitants sont mécontents. Enfin, il est important de trouver un juste équilibre entre la gestion du bonheur des citoyens et l’argent qui rentre en caisse. Je ne pense pas que le jeu permette d’être un maire parfait : ce sera donc au joueur de déterminer là où il mettra le curseur à savoir s’il se met à 50% et ainsi avoir assez d’argent pour construire davantage, ou s’il se met plutôt à 80%, ce qui rendra la partie plus difficile car moins d’argent rentrera dans les caisses.

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